À Marssac-sur-Tarn sur le bord d’un champ d’une propriété privée, près d’un pin parasol, un simple oratoire de brique, ajouré sur trois côtés, présente la modeste statue de Notre-Dame d’Olivièges, tout ce qui reste d’un lieu autrefois célèbre qui rassemblait des pèlerins.
Les spécialistes n’arrivent pas à percer le sens du mot Olivièges, c’est surtout la finale « ièges » qui les arrêtent. Mais le commun des gens eut tôt fait de le rattacher au mot Olivier.
Il ne reste qu’une copie en pierre de la statue de Notre-Dame d’Olivièges, l’original ayant été volé mais nous pouvons l’analyser d’après les photos qui nous en restent.
Ce qui retient tout de suite l’attention, c’est le sourire gracieux de Marie. Elle présente son fils sur son bras gauche, dans un déhanchement des plus heureux.
Couronnée, parée d’un voile court, elle ferme la main droite sur un rameau dont il est difficile de dire la nature. Le manteau sombre qui part de l’épaule droite et s’incurve en très beaux plis, tranche sur la tunique. Le Christ, couronné lui aussi est vêtu d’une belle tunique, il tient dans sa main un oiseau que l’on définit mal.
Informations tirées de Pèlerinages à Notre-Dame en Pays Tarnais du père Gilbert Assémat RDT Collection Rives du Temps – 1988