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Notre-Dame du Désert ou de Mespel

ND de Mespel 1

Pourquoi le nom désert ? On le comprend assez aisément en observant les lieux : avant d’entrer dans la Grésigne, nous sommes aux frontières des régions habitées. Plus rien après Mespel. Le nom de Mespel, nom du village de plus en plus donné à la chapelle, vient, quant à lui, du latin mespilus : néflier.

Nous nous trouvons ici en présence d’une statue très élégante. C’est une belle œuvre, dorée à la feuille, sortie sans doute d’un excellent atelier. Même si elle ne mesure que 42,5 centimètres, elle est élancée, svelte.

La mère a une jolie figure, empreinte de bonté, les yeux abaissés humblement vers les gens. La tête penche légèrement vers la gauche. Un voile léger, gracieux, couvre une chevelure peu abondante. Rien de massif dans cette statue, rien de lourd.

Le manteau forme un beau mouvement arrondi qui part de l’épaule droite pour rejoindre l’enfant. Une attache, une sorte de baudrier léger, relie les deux parties.

Marie tient un lys au cœur assez gros avec quatre pétales. L’enfant porte un globe, légèrement penché en arrière, il regarde droit devant lui. Il s’accroche de la main droite à l’épaule de sa mère.

Nous avons ici, une œuvre très soignée, pas maniérée mais très recherchée, ce qui nous vaut une Vierge très fine, très douce, d’une grande beauté et en même temps très proche de nous.

Informations tirées de Pèlerinages à Notre-Dame en Pays Tarnais du père Gilbert Assémat RDT Collection Rives du Temps – 1988

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