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Notre-Dame de l’Auder

ND de l'Auder

L’auder est un arbre toujours vert qui, derrière sa grille, accueille les visiteurs au sommet du sentier pédestre qui monte au prieuré. D’après la légende, il aurait été porté de Terre Sainte par un croisé. En réalité l’auder est une plante qui foisonne sur la commune de Courris, c’est un nerprun qui atteint normalement la taille d’un arbuste. L’extraordinaire, ici, c’est que cet arbuste soit devenu un arbre.

ND de l'Auder 2La statue que l’on vénère à Ambialet se trouve dans l’église romane, près du chœur, côté gauche. La Vierge debout apparaît sous les traits d’une femme mûre, rayonnante de santé, un peu plantureuse.

Sa tête se penche légèrement vers la gauche, du côté de l’enfant. Son regard ne se tourne pas vers les fidèles mais porte au loin, un peu triste.

Son bras droit replié se détache du corps et tient un spectre terminé par une étoile à cinq branches, symbole de sa royauté.

Elle est vêtue d’une robe au décolleté arrondi, de couleur rouge or. Au lieu d’un manteau, c’est une draperie bleue doublée d’or qui l’enveloppe ; elle en retient un pan de la main gauche ; divers motifs dorés ornent les deux vêtements.

La place de l’enfant sur le bras de sa mère est assez étonnante : il ne repose pas sur la main, celle-ci s’appuie contre lui. L’enfant est pourtant bien assis, il porte une petite chemise blanche à motifs dorés, les pieds nus. Son regard est tourné sur le côté. De sa main gauche il tient un globe, sa main droite a été malencontreusement restaurée, elle est baissée alors que dans son état premier, Jésus bénissait de sa main levée.

Cette statue ne fait que reproduire une statue plus petite qui était conservée dans le couvent mais dont la valeur expressive est beaucoup plus grande.

Ce qui surprend dans ce sanctuaire c’est qu’on invoque Marie à des titres divers : tantôt pour les infirmes, tantôt pour les malades en général, tantôt pour les enfants, tantôt encore pour les enfants malades.

Prière à Notre-Dame de l’Auder
O Notre-Dame de l’Auder, votre maternelle tendresse
s’apitoie depuis toujours sur les misères de vos enfants.
Nous vous donnons la souffrance de nos corps malades,
de nos esprits inquiets, de nos cœurs angoissés.
Venez au secours de nos âmes infirmes.
Obtenez-nous de votre fils Jésus la patience dans l’épreuve
et gardez-nous dans l’espérance de la joie du ciel.
Amen

Informations tirées de Pèlerinages à Notre-Dame en Pays Tarnais du père Gilbert Assémat RDT Collection Rives du Temps – 1988