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Jésus Sauveur et Prince de la Paix

Dans la 5e travée à partir des orgues, des anges présentent deux soleils d’or sur fond rouge : l’un d’eux est le monogramme IHS, l’autre est le mot PAX.

Paix 1

Au cœur de l’hiver, les chrétiens fêtent la naissance de Jésus, lumière du monde, Messie annoncé par les prophètes. IHS est l’abréviation de Iesus Hominum Salvator, expression latine qui signifie « Jésus, Sauveur des hommes ».

Paix 2.Dans l’évangile lu la veille de Noël, l’ange annonce à Joseph que le fils de Marie sera le Sauveur :

« Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.

Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le Seigneur sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète : « Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, mais il n’eut pas de rapports avec elle ; elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus ». (Matthieu 1, 18- 25)

Jésus est le Messie annoncé par les prophètes ; il inaugure un règne de Paix – PAX en latin :

Paix 3.La première lecture de la messe de la nuit de Noël annonce la naissance du Prince de la Paix :

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué l’allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.

Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.

Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés. Oui ! Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom :« Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».

Ainsi le pouvoir s’étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l’amour invincible du Seigneur de l’univers. » (Is 9, 5)

Le Salut et la Paix ne sont pas le produit artificiel et passager d’un effort humain. Ils sont dons de Dieu, fruits de l’Esprit Saint . Annoncé par les promesses messianiques, Jésus est venu apporter la « Paix sur terre » (Luc 2, 14), Ressuscité, il retrouve ses disciples et leur dit « Paix à vous » (Luc 24,36). Plus qu’une salutation, c’est la paix donnée par sa victoire sur la mort et l’assurance de sa présence : « Je suis avec vous tous les jours… ».

Voici l’incroyable Bonne Nouvelle annoncée aux bergers par les anges lorsque Jésus naît à Bethléem :

« En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre ; ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. »

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.

Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.  » (Luc 2, 1–20)

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés