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Chants pour la Semaine Sainte

Le temps du Carême est un temps de conversion qui se termine par la Semaine Sainte. Voici une présentation de chants liés aux spécificités de cette semaine sans avoir la prétention d’être exhaustif mais en proposant un choix éclectique.

Pour chacun des chants, un court commentaire est présenté par Catherine Barthe, les paroles sont données et une version musicale à écouter est proposée.

Index de la page

Rameaux :

  • Gloire à toi, sauveur des hommes – H 27
  • Hosanna – AL 179
  • Hosanna – Y 52-54
  • Voici que s’ouvrent pour le Roi – HA 96-3

Jeudi Saint :

  • C’est toi Seigneur le pain rompu – D 293
  • La nuit qu’il fut livré – HP 3
  • Pange lingua
  • Ubi caritas Taizé
  • Quand vint le jour – D 128-5

Vendredi Saint :

  • Mystère du calvaire – H 44
  • Ô croix dressée sur le monde – H30
  • Quand Jésus mourait au calvaire – HV 19
  • Impropères – HL 3

Rameaux

Gloire à toi, sauveur des hommes H 27

Paroles : Populaire
Musique : Joseph Gelineau/David Julien

Ce texte venu de la tradition populaire a été mis en musique par deux musiciens d’Église reconnus Joseph Gelineau et David Julien. Ce chant est chanté lors de la bénédiction des Rameaux qui ouvre la Semaine sainte, avant même que ne commence la célébration de la Passion.

Il manifeste la gloire du Christ entrant dans la ville de Jérusalem !

La version proposée à l’écoute est enregistrée à l’église Saint Joseph des pères jésuites à Beyrouth au Liban au mois de mars 2018 :

Refrain
Gloire à toi, sauveur des hommes, notre chef et notre roi !
Gloire à toi pour ton royaume. Qu’il advienne ; Hosanna !

1. Tu es notre roi, noble descendant de David,
Tu viens roi béni, nous sauver au nom du Seigneur !

2. Les anges dans les cieux se rassemblent pour te chanter,
L’homme et tout l’univers s’unissent pour t’acclamer !

3. Portant des rameaux verts, le peuple hébreu t’escortait.
Nous venons nous unir à sa prière et à ses chants.

4. Il t’offrait sa louange à la veille de ta mort.
Aujourd’hui nous chantons le Christ qui vit et règne au ciel !

5. Tu as aimé ses chants ;
que notre hommage aussi te plaise.

 

Hosanna AL 179

Paroles : AELF
Musique : Jo Akepsimas

Ce chant, extrait de la Petite Messe, dont la musique a été composée par Jo Akepsimas, convient particulièrement au dimanche des Rameaux. Bien connu des fidèles, il permet à tout le monde de chanter lors de la bénédiction au début de la célébration.

Cette pièce est avant tout chantée au cours de la prière eucharistique, comme acclamation, au moment du Saint le Seigneur.

La version proposée à l’écoute est interprétée par l’ensemble vocal l’Alliance :

R/ Hosanna, hosanna, hosanna au plus haut des Cieux (bis)

Saint, saint, saint le Seigneur Dieu de l’univers.
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. R/

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! R/

 

Hosanna Y 52-54

Paroles et musique : Carl Tuttle

Troisième mot hébreu, que l’on trouve dans la liturgie, le terme « Hosanna » signifie littéralement « Sauve donc ! ». C’est ce cri que les Israélites poussèrent au moment de l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem. À la messe nous le chantons au moment même où sur l’autel va être rendu présent le sacrifice du Christ Jésus, Jésus dont le nom hébreux Ieshoua signifie : « Yahvé sauve ».

La version proposée à l’écoute est interprétée par la Communauté du Chemin Neuf :

Hosanna, hosanna, Hosanna au plus haut des cieux ! (bis)

1. Seigneur, nous te chantons,
De tout cœur te louons.
Sois exalté, Seigneur mon Dieu ;
Hosanna au plus haut des cieux !

2. Nous célébrons ton Nom
D’un cœur reconnaissant.
Tu es le Seigneur glorieux ;
Hosanna au plus haut des cieux !

3. Car le ciel et la terre
Sont remplis de ta gloire ;
Glorifions le Dieu trois fois Saint ;
Hosanna au plus haut des cieux !

4. Gloire à celui qui vient,
Dans le nom du Seigneur,
Glorifions le Dieu trois fois Saint ;
Hosanna au plus haut des cieux !

Voici que s’ouvrent pour le Roi HA 96-3

Paroles : Didier Rimaud
Musique : Jacques Berthier

Ce chant destiné à la fête des Rameaux constitue une ouverture appropriée de la Semaine sainte. Les quatre premiers couplets nous installent dans la fête des Rameaux avec l’évocation des signes liés à cette fête : la ville, Jérusalem qui s’ouvre au passage du Christ qui monte vers sa gloire.

Les couplets suivants (5 à 7) révèlent les signes d’inauguration et d’accomplissement du Royaume à travers la délivrance de toutes les chaînes et infirmités.

Outre le jour des Rameaux, ce texte peut être chanté pour des célébrations pénitentielles.

La version proposée à l’écoute est interprétée par l’ensemble vocal Cinq-Mars :

R/ Dieu sauveur, oublie notre péché.
Mais souviens-toi de ton amour.
Quand tu viendras dans ton Royaume.

1. Voici que s’ouvrent pour le Roi les portes de la ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi la pierre du tombeau,
dans le jardin ?

2. Je viens, monté sur un ânon en signe de ma gloire:
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?

3. Vos rues se drapent de manteaux jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?

4. Vos mains me tendent les rameaux pour l’heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?

5. Les sourds entendent les muets bénir le Fils de l’homme :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi hurlerez-vous si fort « A mort ! Crucifie-le,
crucifie-le » ?

6. Je vois que dansent les boiteux le long de mon cortège :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi vouloir percer de clous les mains qui ont pitié,
pitié de vous ?

7. Vos yeux guéris d’aveugles né contemplent ma victoire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi m’ouvrirez-vous le cœur sur l’arbre de la croix
comme un agneau ?

Jeudi Saint

C’est toi Seigneur le pain rompu D 293

Paroles :  Jean-Paul Lécot
Musique : Georges Kirbye

La musique de ce chant a été composée par Geoges Kirbye au XVIIe siècle. Jean-Paul Lécot, maître de chapelle des sanctuaires de Lourdes pendant plus de 40 ans, a écrit les paroles à l’occasion du Congrès eucharistique international de Lourdes en 1981.

Sous la forme d’un choral, ce chant est adapté pour la communion. Les couplets 1 et 2 sont caractéristiques pour le Jeudi saint. Une anamnèse est également indiquée sur le même air.

La version proposée à l’écoute est interprétée par l’ensemble vocal l’Alliance et le soliste Damien Hérisset :

R/ C’est toi Seigneur le Pain rompu,
Livré pour notre vie.
C’est toi, Seigneur, notre unité, Jésus ressuscité.

1. Jésus, la nuit qu’il fut livré, rompit le pain et dit :
Prenez, mangez : voici mon corps, livré pour l’univers.

2. Jésus, la nuit qu’il fut livré, montra le vin et dit :
Prenez, buvez : voici mon sang, versé pour l’univers.

3. Je donnerai gratuitement à ceux qui m’ont cherché,
Et tous les pauvres mangeront, parole du Seigneur.

4. Je suis le pain qui donne vie : qui croit en moi, vivra ;
Et je le ressusciterai, au jour de mon retour.

5. Je suis venu pour vous sauver et non pour vous juger :
C’est notre Père qui m’envoie pour vous donner la vie.

6. Nous partageons un même pain, dans une même foi,
Et nous formons un même corps : l’Église de Jésus.

7. C´est maintenant le temps de Dieu : il faut nous préparer.
C´est maintenant le temps de Dieu : il faut changer nos cœurs.

8. Avant d’aller vers mon autel, regarde ton prochain :
Pardonne et réconcilie-toi, puis viens dans ma maison.

9. Si nous souffrons en Jésus Christ, en lui nous régnerons.
Si nous mourons en Jésus Christ, en lui nous revivrons.

10. L’esprit de Dieu m’a envoyé pour annoncer la joie,
Pour libérer les prisonniers, pour apporter la paix.

11. Voici venir les temps nouveaux, la terre des vivants :
Vous deviendrez mes biens-aimés ; Je suis « Dieu-avec-vous »

Anamnèse : Jésus, nous rappelons ta mort Et ta résurrection
Et dans la foi, nous attendons Le jour de ton retour.

 

La nuit qu’il fut livré HP 3

Paroles :  Paul Dorlay
Musique : César Geoffray/Mélodie celtique

Ce cantique est une hymne strophique que l’on peut qualifier de chant mémoriel tant la forme primitive et l’intonation en facilitent la mémorisation. César Geoffray a adapté la mélodie d’un chant celtique. C’est le chant de communion par excellence pour la célébration de la Cène, le jour du Jeudi saint.

La version proposée à l’écoute est interprétée par l’ensemble vocal l’Alliance et les solistes Marie Pelletier, Jean-Laurent Crevel, Bertrand Laguette  :

1. La nuit qu’il fut livré, le Seigneur prit du pain,
En signe de sa mort, le rompit de sa main :
« Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne
Afin de racheter tous mes frères humains. »

2. Après qu’il eût soupé pour la dernière fois,
S’offrit comme victime au pressoir de la croix :
« Mon sang, versé pour vous, est le sang de l’Alliance ;
Amis, faites ceci en mémoire de moi. »

3. Et nous, peuple de Dieu, nous en sommes témoins :
Ta mort, nous l’annonçons par ce pain et ce vin.
Jésus ressuscité, ton Église t’acclame,
Vainqueur, passé du monde à la gloire sans fin !

4. Tu viens revivre en nous ton mystère pascal :
Éteins en notre chair le foyer de tout mal.
Nous sommes tes sarments, sainte vigne du Père :
Fais-nous porter du fruit pour le jour triomphal.

5. Seigneur, nous attendons ton retour glorieux :
Un jour tu nous prendras avec toi dans les cieux.
Ton corps est la semence de vie éternelle :
Un jour tu nous prendras à la table de Dieu.

Pange lingua

Paroles : saint Thomas d’Aquin
Musique : Grégorien

L’hymne Pange lingua a ceci de particulier qu’elle contient une véritable catéchèse, tout en étant un cantique de vénération. C’est donc naturellement que Thomas d’Aquin l’a intégrée dans son office du Saint-Sacrement.

Elle est chantée le Jeudi saint lors de la translation du Saint-Sacrement au reposoir. La dernière séquence Tantum ergo est chantée à tous les saluts du Saint-Sacrement. L’hymne atteste la croyance très ancienne en la présence réelle du corps et du sang du Christ dans les espèces consacrées.

Il existe de nombreuses mises en musique de cette hymne. Nous proposons à écouter la version grégorienne :

Ubi caritas Taizé

Paroles : Ateliers et presses de Taizé
Musique : Jacques Berthier

Ce chant est adapté pour accompagner le lavement des pieds, le Jeudi saint. Il reprend un motet en latin probablement d’origine monastique.La mélodie très simple de Jacques Berthier, de type berceuse, permet d’y superposer un grand nombre de mélodies pour les couplets.

Ce chant peut trouver également sa place dans des veillées. Deux versions sont proposées à l’écoute :

– celle enregistrée en 1978 par la communauté de Taizé avec les couplets en anglais :

– celle interprétée par le chœur Saint-Barthélémy accompagné à l’orgue par Paolo Bordignon :

R/ Ubi caritas et amor, Ubi caritas Deus ibi est

  1. Ô Christ, c’est ton amour qui nous rassemble tous.
  2. Ton amour, ô Jésus-Christ, est source de vie.
  3. Aimons-nous les uns les autres comme Dieu nous aime.
  4. Vivant d’une unique espérance, n’ayons qu’un seul amour.
  5. L’amour de Dieu en Jésus-Christ, nous donne une joie éternelle.
  6. L’amour de Dieu en Jésus-Christ ne s’en ira jamais.

Quand vint le jour D 128-5

Paroles : Didier Rimaud
Musique : Jo Akepsimas

Didier Rimaud et Jo Akepsimas se sont une nouvelle fois associés pour proposer cette hymne.

Elle a toute sa place à la célébration du Jeudi saint comme chant de communion ou encore à l’issue de la procession vers le reposoir avant le silence de la nuit.
La version proposée à l’écoute est interprétée par l’ensemble vocal Resurrexit :

1. Quand vint le jour d’étendre les bras
Et de lier la mort sur la croix,
Le Fils de l’homme au cours d’un repas
Livra son corps aux mains des pécheurs.

2. Voici mon corps, prenez et mangez,
Voici mon sang, prenez et buvez
Pour que ma mort vous soit rappelée,
Faites ainsi jusqu’à mon retour.

3. Ne craignons plus la soif ni la faim,
Le corps du Christ est notre festin,
Quand nous prenons sa coupe en nos mains,
Elle a le goût du monde nouveau.

4. Banquet pascal où Dieu est mangé
Signe d’amour, ferment d’unité,
Où tous les hommes renouvelés
Trouvent les biens du règne à venir.

5. Par Jésus Christ, grand prêtre parfait,
Dans l’Esprit Saint d’où vient notre paix
Pour tant de grâces, tant de bienfaits,
Nous te louons, ô Père des cieux.

Vendredi Saint

Mystère du calvaire H 44

Paroles :  Didier Rimaud/Claude Rozier
Musique : Populaire/M. Rose

Les paroles de ce chant sont adaptées à la célébration du chemin de croix du Vendredi saint. Même si le silence est bien présent ce jour-là, ce chant est incontournable. La musique de ce chant est également celui de chorals de Jean-Sébastien Bach.

La version proposée à l’écoute est interprétée par la chorale Alléluia d’Amiens :

Mystère du calvaire,
Scandale de la croix :
Le maître de la terre,
Esclave sur ce bois !
Victime dérisoire,
Toi seul es le sauveur,
Toi seul, le roi de gloire,
Au rang des malfaiteurs.

Tu sais combien les hommes
Ignorent ce qu’ils font.
Tu n’as jugé personne,
Tu donnes ton pardon ;
Partout des pauvres pleurent,
Partout on fait souffrir ;
Pitié pour ceux qui meurent
Et ceux qui font mourir.

Afin que vienne l’heure
Promise à toute chair,
Seigneur, ta croix demeure
Dressée sur l’univers ;
Sommet de notre terre
Où meurt la mort vaincue,
Où Dieu se montre Père
En nous donnant Jésus.

Ô croix dressée sur le monde H30

Paroles :  Jean-Pierre Servel
Musique : César Geoffray/Populaire

Sur un air populaire breton, Jean-Pierre Servel a écrit ce chant pour l’office de la croix du Vendredi saint. Même si le silence est primordial en ce jour, ce chant peut être entonné.

La répétition des deux premières phrases permet d’emblée une participation active de l’assemblée.

La version proposée à l’écoute est interprétée par l’ensemble vocal l’Alliance et les solistes Marie Pelletier, Jean-Laurent Crevel, Bertrand Laguette  :

1. Ô croix dressée sur le monde,
Ô croix de Jésus-Christ ! (bis)
Fleuve dont l’eau féconde
Du cœur ouvert a jailli,
Par toi la vie surabonde,
Ô croix de Jésus-Christ !

2. Ô croix, sublime folie,
Ô croix de Jésus-Christ ! (bis)
Dieu rend par toi la vie
Et nous rachète à grand prix :
L’amour de Dieu est folie,
Ô croix de Jésus-Christ !

3. Ô croix, sagesse suprême,
Ô croix de Jésus-Christ ! (bis)
Le Fils de Dieu lui-même
Jusqu’à la mort obéit ;
Ton dénuement est extrême,
Ô croix de Jésus-Christ !

4. Ô croix, victoire éclatante,
Ô croix de Jésus-Christ ! (bis)
Tu jugeras le monde
Au jour que Dieu s’est choisi.
Croix à jamais triomphante,
Ô croix de Jésus-Christ !

Quand Jésus mourait au calvaire HV 19

Paroles : Louis Aragon/Bernard Geoffroy
Musique : L. Liebard/Populaire

Sur un air populaire breton, Jean-Pierre Servel a écrit ce chant pour l’office de la croix du Vendredi saint. Même si le silence est recommandé aux célébrations de ce jour, ce chant peut aider à prier.

La version proposée à l’écoute est interprétée par les petits chanteurs de Provence  :

1. Quand Jésus mourait au calvaire
Rejeté par toute la terre,
Debout, la Vierge, sa mère,
souffrait auprès de lui. (bis)

2. Qui pourrait savoir la mesure
Des douleurs que votre âme endure,
Ô Mère, alors qu’on torture
L’enfant qui vous est pris ? (bis)

3. Se peut-il que tant de souffrance
Ne nous laisse qu’indifférence,
Tandis que par nos offenses,
Nous lui donnons la mort ? (bis)

4. Mais nos pauvres larmes humaines
Sont bien peu devant votre peine.
Que votre Fils nous obtienne
D’y joindre un vrai remords ! (bis)

5. Pour qu’enfin l’amour nous engage
Et nous livre à lui davantage,
Gravez en nous ce visage
Que vous avez chéri. (bis)

6. Quand viendra notre heure dernière,
Nous aurons besoin d’une mère
Pour nous mener de la terre
En votre Paradis. (bis)

Impropères HL 3

Paroles : AELF
Musique : Lucien Deiss

« Impropères », ce mot inusité dans le langage courant, n’apparaît qu’une seule fois dans le Missel romain : le jour du Vendredi saint.

Alors que les fidèles s’avancent en procession pour la vénération de la Croix, la liturgie, depuis des siècles, soutient sa méditation par ce chant. C’est le chant des reproches que Dieu adresse à son peuple infidèle qui n’a pas su répondre aux bienfaits dont il était comblé mais il interroge sans accuser.

La version proposée à l’écoute est chantée par la schola des Pères du Saint-Esprit :

 

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