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Pour préparer ma confession de Noël

Méditons l’évangile selon saint Luc au chapitre 3…

Seigneur, comme les foules venaient auprès de Jean-Baptiste en reconnaissant leurs péchés pour se préparer à te découvrir, envoie ton Esprit pour que je me prépare à t’accueillir en ces fêtes de Noël.
Éclaire ma conscience sur ma vie marquée par la faiblesse, la misère, le péché et en même temps ravive ma confiance en toi qui est venu pour me sauver.
Seigneur, par le Sacrement de la Réconciliation, que je désire recevoir pour Noël, je viens me mettre devant toi, non pas pour m’apitoyer ou me décourager sur moi-même, mais dans cette démarche de vérité et de confiance, je viens te demander de renouveler en moi ta grâce par le don de ta Miséricorde.

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » (v. 10 et 11)

En demandant à Dieu sa lumière pour éclairer ma vie, je peux repérer :
– mon manque de générosité,
– mon manque d’attention aux autres, mon refus de voir celui qui est dans le besoin,
– parfois mon mépris pour ceux qu’on appelle les pauvres, les étrangers,
– les situations de souffrance ou de détresse que je préfère ne pas voir, prétextant que je n’ai pas le temps ou aucune compétence,
– mes jugements hâtifs sur les autres,
– mon égoïsme, mon manque de partage réel,
– la bonne conscience que je me donne par de petites générosités, des petits actes de charité,
– ma paresse, ma tranquillité que je veux préserver, je n’aime pas être dérangé dans mes habitudes, mon confort,
– mes compétences que je garde pour moi,
– mon manque d’effort pour servir,
– ce que je préfère garder pour moi en refusant de m’ouvrir aux autres ;
– mon cœur qui s’endurcit ou est indifférent sur le malheur des autres…

Des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Jean leur répondit « Ne faites ni violence ni tort à personne » (v. 14)

En demandant à Dieu sa lumière pour éclairer ma vie, je peux repérer :
– mon agressivité, mes colères, mes impatiences,
– les paroles blessantes que je peux dire,
– la médisance que j’entretiens sur ce que vivent les autres,
– les propos injustes qui peuvent être dits sans que je cherche à m’y interposer,
– les occasions où je préfère taire la vérité par peur du regard des autres ou pour ne pas être dérangé dans ma tranquillité,
– les situations d’injustice ou d’atteinte à la dignité des autres qu’il m’arrive de banaliser,
– les alibis que je me donne pour ne pas m’engager davantage pour le service des autres, en particulier des petits, des pauvres, des étrangers,
– le bien que je pourrais faire et que je ne fais pas…

Des publicains vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Jean leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » (v. 12 et 13)

En demandant à Dieu sa lumière pour éclairer ma vie, je peux repérer :
– les occasions où il m’arrive d’exiger beaucoup des autres, sans tenir compte de ce qu’ils sont et de leur situation,
– les moments où je ne vois qu’à partir de moi-même,
– les moments où je préfère servir mon intérêt plutôt que celui des autres,
– les personnes qu’il m’arrive d’enfermer dans ce que je décide pour eux,
– l’autorité mal placée exercée en famille, sur mon lieu de travail, à travers mes engagements… dans le souci de m’assurer une certaine forme de pouvoir, de reconnaissance…
– les certitudes auxquelles je m’accroche sans chercher à écouter et accueillir ce que disent mes interlocuteurs,
– la dureté dans mes relations, le manque de bienveillance et de compréhension de ce que sont et vivent ceux que je rencontre…

Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous: «Moi, je vous baptise avec de l’eau; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. (v. 15 et 16)

En demandant à Dieu sa lumière pour éclairer ma vie, je peux repérer :
– la routine qui sclérose petit à petit ma foi,
– le peu de désir de vraiment chercher à renouveler et à nourrir ma relation au Christ,
– le peu de place que je laisse à la Parole de Dieu, à sa méditation quotidienne, à son partage avec d’autres, pour nourrir ma foi et éclairer ma vie,
– mes prières que j’oublie, ou que je fais du bout des lèvres ou quand j’ai besoin d’aide…
– ma négligence à ne pas unifier mes actes et mes paroles à la volonté de Dieu, ne me donnant pas les moyens appropriés (prière, accompagnement, formation…)
– ma tiédeur dans ma participation à la vie de l’Église, à l’eucharistie, la confession…