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Peyregoux a fait mémoire du Bienheureux Joseph Marcou

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 Le 7 novembre 2021, en l’église St-Pierre de Peyregoux, une plaque commémorant la vie et le martyre de Joseph Marcou (Frère Luis de Jesùs) a été dévoilée. 

La messe célébrant la fête du bienheureux a été concélébrée par les P. Louis de Boisséson  et Jacques Muccignat.

 

À plusieurs reprises, son confrère dans la vie religieuse et le martyre, le Bienheureux Joseph Chamayou (Frère Jacob Samuel) a été cité.

Un souhait a été émis : célébrer conjointement ou bien tantôt à Pomardelle, tantôt à Peyregoux la fête de ces deux témoins du Christ.

 

 

 

Rappel : le 6 novembre, l’Église espagnole célèbre 2053 martyrs de la persécution religieuse au XXe siècle dans le pays.
Martyrisés en 1936 pendant la guerre civile espagnole, ils ont vécu dans une période marquée par un climat hostile à l’Église.

Des épisodes de persécution avaient déjà été enregistrés dans le pays depuis le début des années 30 dans la région des Asturies.
Mais c’est avec le déclenchement de la guerre civile que la persécution contre l’Église devint systématique et féroce, une persécution sanglante contre les prêtres, les religieux et religieuses et les laïcs.

Parmi eux, 165 Frères lassaliens (Frères des Écoles Chrétiennes).

 

En 1936 en Catalogne, il y avait 32 institutions lasalliennes.
Joseph Marcou, 55 ans, faisait partie de l’école La Salle-Josepets ; Joseph Chamayou, 52 ans, de celle de la Seu de Urgel.

Avec le déclenchement de la persécution, ces institutions durent être toutes abandonnées, et beaucoup furent pillées et certaines brûlées.

Le sort des Frères fut encore plus douloureux : 26 communautés eurent des Frères assassinés et dans quelques cas, c’est la communauté entière qui subit ce sort.
[cf. « Saints Lasalliens d’hier et de …demain » par R. C. Meoli, FSC, Postulateur Général, 2020]

 

Le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui a présidé ce 6 novembre2021 à Manrese, la messe de béatification de trois autres martyrs de cette persécution, a rappelé :

« Ils ont été mis à mort sans aucun procès, mais uniquement parce qu’ils étaient chrétiens».

Leur histoire, a dit le cardinal dans son homélie, ressemble à celle de tous les autres martyrs ; une histoire qui, cependant, bien que répétée pendant des siècles jusqu’à aujourd’hui dans l’histoire de l’Église, est toujours une histoire singulière, parce que chacun est, devant Dieu, unique et irremplaçable et, en Jésus-Christ, toujours appelé par son nom unique.

Le cardinal Semeraro a ajouté:

«Dans le visage de chaque martyr, nous trouvons un aperçu original du visage du Christ : c’est toujours lui qui accorde à chacun la fermeté de la persévérance et donne la victoire dans la bataille».