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Retour de Maguelone sur son volontariat (VSI) au Gabon

Maguelone fait le « bilan » de son Volontariat de solidarité internationale au Gabon :

« Le 16 septembre 2019, je me suis envolée pour le Gabon, et plus précisément sa capitale, Libreville, afin d’y effectuer un volontariat de solidarité internationale (VSI).

Libreville

 

Cette expérience a été très enrichissante, tant du point de vue personnel que professionnel ou spirituel. J’ai pu découvrir le Gabon, ses paysages et ses habitants, mais aussi la congrégation des Sœurs Salésiennes qui m’accueillait.

J’ai été incroyablement bien accueillie par la communauté des Sœurs Salésiennes de Don Bosco, ou filles de Marie Auxiliatrice, à Libreville. J’ai découvert des femmes étonnantes et accueillantes, qui ont su me faire confiance dans le travail que j’effectuais, tout en me faisant découvrir ce pays que je ne connaissais pas, avec ces us et coutumes dont j’ignorais tout.

J’ai pu me rendre au Cameroun, dans le cadre de ma mission, et échanger avec des Sœurs de Guinée Équatoriale et du Congo, bien que les déplacements dans ces pays m’aient été rendus impossibles du fait de la pandémie.

 

Au débarcadère de Bambouchine, retour de la pêche !

Les déplacements ont également été rendus difficiles à l’intérieur du pays, ce qui a donné encore plus de poids à l’importance de la rencontre et des amitiés que je me suis faite sur place.

Maguelone prise sur le vif lors d’un temps de détente…

Ces amis m’ont permis de réellement profiter du pays, de ses paysages, de sa cuisine, de ses traditions, me forçant à dépasser ma peur du regard de l’autre.
 En tant que blanche en Afrique j’étais facilement repérée : difficile de ne pas me voir, ce qui était difficile pour moi qui ai plutôt tendance à vouloir passer inaperçue.

Ma mission auprès des Sœurs consistait à les appuyer dans la réalisation de leurs projets en faveur de l’éducation des enfants, des jeunes et de la promotion des femmes.

J’ai pu là aussi découvrir tout un monde en montant des projets de forage pour avoir accès à de l’eau, de construction de lycée, de demande de matériel pour ouvrir des formations professionnelles, des supports pour le soutien scolaire, des panneaux solaires pour une nouvelle maison, etc.

Cette diversité de projets et de mission à réaliser m’a fait grandir en connaissances et compétences professionnellement.

Je suis rentrée en France le 20 mai 2021, soit 1 an et 8 mois de volontariat.
Je retiens essentiellement les rencontres que j’ai faites, qui m’ont tant ouvert l’esprit, et permis de profiter à fond de cette expérience. »

En ce mois d’octobre 2021, Guillaume Nicolas, Délégué Général de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), fait le point sur le volontariat en Église en pleine relance, après le plus fort de la pandémie de Covid-19 :
une centaine de missions sont à pourvoir dans le monde !
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