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Maguelone: suivi de projets en Afrique équatoriale et bientôt le retour !

En septembre 2019, il y a 1 an et demi, je partais pour une mission d’un an au Gabon auprès des Sœurs Salésiennes de Don Bosco.

Ma mission consiste à accompagner les sœurs des 4 pays qui composent la Province Afrique Équatoriale (Cameroun, Congo Brazza, Gabon et Guinée Équatoriale) dans la rédaction et la réalisation de leurs projets.

En mai 2020, j’ai renouvelé cette mission pour 9 mois supplémentaires, soit jusqu’en mai 2021.

Il y a 6 mois, je vous donnais des nouvelles de mes vacances et du confinement à la gabonaise !

Depuis, j’ai eu pas mal de travail, de nouveau des vacances, et bien sûr, de nouvelles restrictions dans la lutte anti-Covid !

 

Oyem

 

Concernant ma mission, j’ai eu à travailler avec les 3 communautés du Gabon (à Libreville, Oyem et Port-Gentil) pour répondre à un appel à projet de l’Union Européenne !

Sacré travail, dont nous ne connaissons toujours pas le résultat à l’heure actuelle, mais cela m’a demandé de me rendre à Oyem  et Port-Gentil, et d’oublier la notion de soirée et de week-end pendant tout le mois de novembre !

L’idée de ce projet est de permettre à des femmes et des jeunes de créer des activités génératrices de revenus, leur permettant de sortir de la pauvreté. Pour cela, chaque communauté étant différente, chacune voulait faire à sa façon.
Il a fallu un gros travail pour obtenir toutes les informations nécessaires et surtout rendre un projet cohérent, malgré la diversité de ce qui est proposé.

 

Port-Gentil

 

En décembre, une fois le projet rendu, nous avons eu la joie d’apprendre qu’un gros projet en Guinée Équatoriale, là encore avec les 3 communautés présentes dans le pays (2 à Malabo, la capitale, et une à Mongomo) avait été accepté par la coopération espagnole !
Heureusement, le démarrage du projet n’est que pour dans un mois, nous avons donc eu le temps de tout revoir et de bien communiquer pour être prêts !

Une petite frustration pour ma part est qu’avec la pandémie de Covid-19, la Guinée Équatoriale est totalement fermée, presque totalement confinée, avec les écoles fermées (mais les bars ouverts apparemment…), donc impossible pour moi de m’y rendre comme c’était normalement prévu…

Fin décembre j’ai eu la joie de rentrer chez moi, à Albi, afin de fêter Noël en famille et de profiter de mes amis qui étaient dans les environs ! Cette pause de presque 3 semaines m’a fait beaucoup de bien, surtout que « confinement » / couvre-feu oblige, j’ai passé 15 jours dans un cocon familial, le bonheur !

Le retour n’a pas été simple après ces 3 semaines françaises !
Le retour était prévu pour 5 mois après, et je me demandais si prolonger ma mission de 4 mois n’aurait pas été suffisant… Mais c’était sans compter sur mes amis et le travail !

En effet, à peine arrivée, je me suis retrouvée embarquée dans un mariage coutumier, avec discussion de la dot, acceptation de chacun des époux dans les belles-familles, les danses et échanges de cadeaux, et bien sûr le repas !

Et même si le gouvernement gabonais a rapidement emboîté le pas du gouvernement français (comme toujours) concernant les restrictions Covid et notamment le couvre-feu et la demande de test pour aller dans n’importe quel restaurant, il y a toujours des possibilités de profiter de Libreville et de ses plages, si tant est que l’on a les moyens de se déplacer assez loin pour ne pas être embêtés !
J’ai ainsi pu bien profiter de mes week-ends entre découverte de nouveaux endroits, des balades, et des journées entre amies.

 

Plage de Malibé – Libreville

 

Côté mission non plus, pas de quoi m’ennuyer puisque à peine rentrée de France, nous nous sommes lancés dans la recherche de la future chargée de projet du bureau de développement des sœurs (en gros, ma remplaçante gabonaise).
J’ai donc participé au processus de recrutement, une grande 1ère pour moi !
Assez particulier de devoir avoir un avis sur quelqu’un uniquement sur présentation de son CV… Et pas si simple de mener un entretien, mais nous avons finalement trouvé la bonne personne.

A partir de février, je ne travaillais donc plus en solo !
Et ce n’était pas si simple pour moi de m’adapter à ce changement.
Surtout que ma collègue n’avait jamais travaillé dans le milieu du développement et avait étudié la gestion de projet dix ans auparavant, sans réellement travailler dedans…

Il y a donc eu 3 bonnes semaines de formation, avec un suivi régulier de ce qu’elle faisait…et bien sûr le travail habituel qui continue, puisqu’en février nous avons rédigé 3 nouveaux projets pour Oyem (Gabon), concernant le centre de formation professionnelle à Brazzaville (Congo) pour la construction de sanitaires et d’un terrain de basket, et Libreville (Gabon) pour le centre d’alphabétisation.

 

Marché de Mont Boët-Libreville

 

Le mois de février a donc été bien chargé. Heureusement depuis mi-mars c’est un peu plus tranquille…à voir si c’est le calme avant la tempête car plusieurs réponses d’appels à projet sont prévus pour cette fin mars-avril !

Je rentrerai en France définitivement le 20 mai. Ma mission au sein du bureau de développement prendra sûrement fin avant, afin de pouvoir un peu profiter de mes derniers jours tranquilles au Gabon, même si ça ne sera malheureusement sûrement pas en voyageant dans le pays comme je l’avais espéré.

Bien que je sois très heureuse de cette expérience que j’ai vécu et vis encore, je ne suis pas mécontente de rentrer, retrouver la France et mes proches, dans maintenant moins de deux mois !

 

Groupe de marche