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Arthès : église Saint-Pierre

L’église Saint-Pierre date du XVIIIe siècle.

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La statue de l’apôtre et celle du Sacré Cœur accueille à l’extérieur sur les deux côtés de la porte principale.

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Au centre du chœur, une immense croix dépouillée attire le regard, surmontée d’un vitrail lumineux représentant le Crucifié.

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Cette même thématique est reprise au fond de l’église : en sortant, on élève le regard vers la scène de la crucifixion où deux personnages entourent la croix, dont Marie, mère de Jésus.

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Des statues de saints entourent la nef ;

parmi elles, Notre-Dame de la Drèche dont le sanctuaire se trouve non loin de là.arthes-7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques éléments de l’histoire de l’église Saint-Pierre :

Le Beffroi, construit en avant corps sur l’ancienne église, fut édifiée en 1839 par un entrepreneur à Lescure, M. Miaille.
Il fut conservé, lors de la reconstruction avec agrandissement de l’église en 1874. M. Resplandy de concert avec le curé, le Père Blanc, réédifia en 1874 l’ancienne église devenue trop exigüe et tombant de délabrement.

Le clocher de 1839 fut conservé et incorporé à la nouvelle construction.
En février 1894, Monsieur l’abbé Quérel fut désigné pour restaurer les œuvres culturelles à Arthès.
Après divers appels à la générosité des fidèles, en 1887, il fit peindre les quatre chapelles latérales, ce qui coûta 1 200 francs.
Satisfait des talents de l’artiste, Monsieur Guy en 1896, lui confia la peinture de la nef, de la voûte et du chœur.

La toile du sanctuaire représentant Jésus remettant les clefs de son Église à saint Pierre est l’œuvre de M. Henri Rachoux, peintre toulousain qui devint par la suite directeur de l’école des Beaux Arts de cette ville. M. l’abbé Quérel resta 12 ans à Arthès.
M. l’abbé Lacroux prit la suite de son apostolat en février 1906. Son ministère s’exerça pendant 32 ans jusqu’en 1938.
C’est alors que fut créé, vers 1912, le patronage attenant au presbytère grâce à l’initiative et à la générosité de l’abbé Léon Salinier, enfant de la paroisse, et de quelques autres donateurs.
L’abbé Salinier fut enterré à Arthès dans son tombeau familial en 1939.

L’église paroissiale ne reçut aucune réparation d’entretien pendant une quarantaine d’années, principalement depuis les lois de la séparation.
Les voûtes et le beffroi étaient voués à des détériorations et à une destruction irrémédiable.
Les édifices du culte étant le bien de tous ne serait-ce que par respect du souvenir des ancêtres qui les ont édifiés et par l’usage qui en est fait, au moins dans les grandes circonstances de la vie par la quasi unanimité des habitants, même par ceux qui en renient l’emploi, méritaient d’être conservés.
C’est ce que fit la municipalité, présidée par Émile Roquefeuil en 1933, qui commença la restauration des toitures et du clocher.
Les réparations indispensables ont été continuées par l’administration qui a pris la suite sous la direction de M. Ludovic Vialar.

Extrait http://www.mairie-arthes.fr

Sainte-Madeleine et les Saints-Apôtres

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