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Retraite des laïcs du Prado (août 2017)

Une fois encore c’est avec joie que des laïcs du Prado du Sud-Ouest se sont retrouvés pour une retraite d’été à En Calcat, dans ce lieu très apprécié.

Le thème était : « Avec Marie, contempler Jésus dans l’Evangile ». L’abbé Benoît Nouvel, prêtre du diocèse de Bayonne, enseignant à l’Institut Catholique de Toulouse et au séminaire de Bayonne, nous a transmis ses méditations, toujours d’une grande profondeur, sur les passages d’Evangile contenant l’une des 7 paroles de Marie. Martine Bristault, religieuse du Prado à Toulouse, nous a donné un enseignement sur Marie et le Père Chevrier. Elle a proposé une veillée de prière pour présenter au Seigneur la vie des femmes d’aujourd’hui, dans les différentes situations qu’a vécu Marie. Chacun a pu citer des noms… Cette veillée de prière a été très appréciée.

Notre retraite s’est magnifiquement clôturée le dimanche, par la célébration à l’abbaye. Dans son homélie, le Père Thierry a fait un parallèle entre la Cananéenne et Marie (lire l’homélie sur le site d’En Calcat). Nous ne pouvions qu’être touchés par ces deux femmes au cœur vibrant d’amour.

Parmi tout ce que j’ai reçu durant cette retraite, je retiendrai principalement deux passages du Magnificat. Marie parle de Dieu en disant : « Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il renverse les puissants de leur trône ; il élève les humbles. » Elle annonce ainsi l’inversion de nos valeurs dont Jésus parlera par toute sa vie et par des paroles telles que : « Les premiers seront les derniers », « les Publicains et les prostituées vous précèderont dans le Royaume des Cieux »… et bien d’autres.

Cela fait écho en moi, à ce que nous essayons de vivre au Prado : une attention aux personnes non-reconnues, voire méprisées, « aux tout-petits » auxquels Dieu se révèle ; à ce qui paraît insignifiant… Combien de fois ne me suis-je pas sentie « évangélisée » par ces tout-petits : par exemple par cette malade complètement abandonnée à la volonté de Dieu, par cette personne apparemment loin de l’Église mais qui prie l’Esprit Saint tous les jours, par ces jeunes filles qui grâce à l’ACE ou le MRJC ont pu se construire humainement alors que leur milieu familial ne pouvait répondre à leur soif de spiritualité…

Marie m’apprend à aimer. Comme l’écrivait dernièrement, Jean, un ami prêtre : « Dieu prit le verbe AIMER, le froissa dans sa main, et fit de ses débris le doux nom de MARIE. » Aimer = Marie.

Alix, une retraitante