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Vertu théologale : l’espérance

Dans le grand chœur, à la 9e travée en partant des orgues, se trouvent les vertus théologales (celles qui se réfèrent directement à Dieu) : la Foi, l’Espérance et la Charité que saint Paul met en valeur dans le passage bien connu de la 1re Lettre aux Corinthiens, au chapitre 13. Pour les besoins de la symétrie, une quatrième vertu, l’Humilité, y figure, faisant face à l’Espérance ; elle croise les bras sur sa poitrine. Toutes quatre sont couronnées, elles sont « reines » en effet, car elles ouvrent l’accès au Royaume de Dieu !

L’Espérance a d’ordinaire l’ancre comme symbole, car cette masse qui retient le bateau malgré l’agitation de la mer symbolise la stabilité et l’assurance ; cette vertu permet à l’homme qui vacille, d’échapper aux remous de l’existence ; la forme de l’ancre la rapproche aussi de la croix. Sur la voûte d’Albi, l’Espérance n’a d’autre attribut que sa couronne. Représentée à mi corps comme ses compagnes, elle joint les mains en signe de prière confiante, fixant son regard vers le futur.

Esperance

L’Espérance « SPES » est la vertu qui permet aux fidèles de tendre vers Dieu, de prendre appui sur sa grâce avec persévérance et de désirer la vie éternelle. Saint Paul l’exprime avec force dans l’épître aux Hébreux (§ 10, versets 22 à 24) :

« Avançons-nous donc vers Dieu avec un coeur sincère, et dans la certitude que donne la foi, le coeur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure. Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis. Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à aimer et à bien agir. »

Cette Espérance est ancrée en Jésus qui prie ainsi alors qu’une mort infâmante l’attend (évangile selon saint Jean au chapitre 17, versets 11 à 19) :

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.

Quand j’étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.

Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.  Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité.  »

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés