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Saint Sylvestre

« S.SILVE/STRI.PA » figure avec les attributs d’un pape du Moyen Age dans la 2e travée à côté des orgues : coiffé de la tiare, il tient la croix papale à triple traverse.

Sylvestre 1 Sylvestre 2

D’après la Légende dorée, les apôtres Pierre et Paul apparurent à l’empereur Constantin atteint de la lèpre, et lui expliquèrent que sa guérison serait obtenue par l’intermédiaire du pape Sylvestre qui le purifierait dans les eaux du baptême, comme Naaman fut purifié par le prophète Élie dans les eaux du Jourdain. L’empereur manda le pape, reçut le baptême et fut guéri. En reconnaissance, Constantin aurait comblé le pape de faveurs, fait édifier la basilique Saint-Jean du Latran, la basilique de Saint-Paul hors les Murs, la basilique Saint-Laurent…

Saint Sylvestre, pape de 314 à 335, baptisa effectivement l’empereur Constantin au Latran et eut la tâche d’organiser l’Église dans une société enfin pacifiée.
Durant son long pontificat, se tint le premier concile œcuménique de Nicée, en 325, pour régler le conflit avec les partisans d’Arius, sur l’identité de Jésus-Christ.

Les partisans d’Arius professaient que Jésus, fils de Dieu, est subordonné à son créateur, de même que le Saint Esprit ; ils le considéraient seulement comme un relais existant de toute origine entre Dieu et l’humanité. Le symbole de Nicée définit le Fils comme consubstantiel au Père, et fut adopté comme représentant la position officielle de l’Église sur la divinité du Christ.
Le concile décida aussi que Pâques serait célébrée par tous les chrétiens le premier dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps.

Saint Sylvestre a, comme vis-à-vis, le pape saint Urbain qui est associé à sainte Cécile dans La Légende dorée : il aurait baptisé Valérien et Tiburce. D’où sa présence sur la voûte d’Albi.

Le pontificat de « S. VRBA/NI—PAP », entre 222 et 230, s’écoula entre deux persécutions ; c’était le temps des catacombes.

Dans la dernière travée à l’ouest, celle des orgues, une inscription : Finis Laus Domino 1512 « La louange de la fin –1512- revient au Seigneur »

Sylvestre 3

Quand en 1512, les peintres italiens achèvent la voûte de la cathédrale d’Albi, Matthias Grünewald commence les neuf panneaux du polyptique d’Issenheim et Michel Ange inaugure la chapelle Sixtine…
Grâce à eux, avec eux, l’art est chemin vers Dieu, ce Dieu manifesté en Jésus Christ ! «  Au commencement , nous dit Saint Jean, était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.  » (Jn 1,1-5)

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés