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Vabre : église Saint-Anne

L’église Sainte-Anne de Vabre se situe dans le cœur du village, sur le « terrier », comme les Vabrais appellent les fossés comblés de l’ancien château du Moyen-Age, depuis longtemps disparu. Consacrée le 7 juin 1863, elle remplaça une ancienne église, très délabrée, devenue trop petite pour une communauté catholique qui, quoique toujours largement minoritaire dans ce village protestant, s’accroissait sans cesse.

La place manquait pour orienter l’église vers l’Est, conformément à la tradition. On profita donc de la suppression du cimetière pour donner au nouvel édifice de plus vastes dimensions, mais il fallut se satisfaire de voir la nef tournée vers le sud.

À l’occasion de son centenaire, en 1963, l’église fut rénovée, puis son autel fut remplacé. En granit du Sidobre, il frappe aujourd’hui par ses grandes dimensions et figure une table ouverte reposant sur un socle indestructible.

Les vitraux du chœur datant du milieu des années 1960 sont très élégants et donnent l’après-midi à l’église une atmosphère à la fois chaleureuse et recueillie. Ceux de la nef sont moins récents et moins lumineux.

Vabre

De la décoration initiale, demeure, dans la chapelle de Saint-Joseph, une belle copie de la Nativité de la Vierge de Pietro de Cortona, cadeau de l’empereur Napoléon III, dont l’original se trouve à Pérouse en Italie.

À noter également au plafond de la nef, des médaillons datant de 1867 représentant :
saint Pierre et saint Paul, les « colonnes de l’Église » ;
saint Jean Chrysostome et saint Athanase, gloires de l’Église d’Orient ;
saint Bernard et saint Bonaventure, figures de l’élan monastique du Moyen-Age ;
sainte Thérèse d’Avila, réformatrice du Carmel,
et saint Cécile, patronne du diocèse.

Tout autour de la nef, sont accrochés les quatorze stations du Chemin de Croix en terre cuite.

Enfin, il conviendra de remarquer la place de choix que les bâtisseurs de l’époque ont attribuée au granit, matériau roi du Sidobre, choisi pour les piliers et les voûtes et de garder cette impression de simplicité et de sobriété qui se dégage à la visite de l’église Sainte-Anne.

Étienne Gros

Brassac