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Le Pélican

Le pélican nourrissant ses petits est peint sur la voûte dans la 8e travée à partir des orgues, côté nord ; il prend place au-dessous de saint Tiburce, beau-frère de sainte Cécile.

pelican 1Le pélican est symbole chrétien. En effet, il nourrit ses petits en dégorgeant les poissons emmagasinés dans une poche extensible qu’il vide en pressant son bec contre sa poitrine ; au Moyen-Age on croyait qu’il perçait son flanc pour nourrir ses petits de sa propre chair et de son sang.

En hébreu, le mot pélican vient de la décomposition du nom ABRAHAM (Ab = père et Rarham = pélican). D’où dans la symbolique hébraïque, Abraham, le Père Pélican ou le Père miséricordieux.

Les premiers chrétiens ont représenté Jésus ainsi en pensant à son sacrifice sur la croix où il a versé son sang par amour pour tous. Le pélican est donc devenu le symbole de l’amour du Christ qui donna sa vie pour tous les hommes, afin que tous aient la Vie.

Il représente également le sacrement de l’eucharistie, pain et vin consacrés qui sont Corps et Sang du Christ ; cette symbolique se fonde aussi sur la plaie du cœur frappé par la lance du soldat romain, d’où s’échappent le sang et l’eau, breuvages de vie. Symbole d’infinie charité et de résurrection, le pélican figure aussi par sa blancheur, la pureté de l’Amour divin de Jésus.

Extrait de l’Évangile selon saint Marc (chapitre 14, versets 12 à 16 et 22 à 26) :

« Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour ton repas pascal ? » Il envoie deux disciples : « Allez à la ville ; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire : ’Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?‘ Il vous montrera, à l’étage, une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs ». Les disciples partirent, allèrent en ville ; tout se passa comme Jésus le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps ». Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.

Et il leur dit : « ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le Royaume de Dieu ».

Après le chant d’action de grâce, ils partirent pour le mont des Oliviers. »

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés