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Job

Ce personnage de l’Ancien Testament, représenté aussi dans la statuaire du déambulatoire près de Judith, prend, sur la voûte de Sainte-Cécile, place parmi les saints et porte à ce titre une auréole dorée. Peint dans la 1re travée près des orgues, il est représenté dans la pauvreté la plus extrême.

job1En effet, dans le Livre qui porte son nom, on voit Dieu permettre à Satan -« l’adversaire »- d’accabler Job, homme juste et pieux, de calamités diverses : la foudre tombe sur sa maison, ses enfants sont écrasés sous les décombres, des pillards volent ses troupeaux.

Lui-même, atteint d’éléphantiasis et rongé par la vermine, assis sur un tas de fumier, subit en plus les sarcasmes de sa femme et de ses amis pour la confiance qu’il témoigne à Dieu.

Mais il persévère dans la fidélité. Dieu finit par récompenser sa patience et sa foi en le guérissant et en lui rendant ses biens, au centuple. Job, en raison de ses tribulations, est souvent considéré comme une préfiguration du Christ.

Une autre raison a sûrement poussé les artistes à placer Job au rang des saints : ce juif pieux est couvert d’ulcères.

On lui attribue donc, à la fin du Moyen-Age, le pouvoir d’obtenir la guérison des maladies de peau, notamment la lèpre, et aussi celle de la syphilis, baptisée d’ailleurs « mal Monseigneur saint Job ».

Il figure donc sur la voûte avec d’autres saints guérisseurs.

Livre de Job (7, 1-4.6-7) Job prit la parole et dit : « Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n’y ai gagné que du néant, je ne compte que des nuits de souffrance. À peine couché, je me dis : « Quand pourrai-je me lever ? » Le soir n’en finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube. Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s ‘achèvent quand il n’y a plus de fil. » « Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur. »

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés