SANCTA/CLARA, fêtée le 11 août, fait face à sainte Catherine de Sienne dans la première travée du côté de l’orgue. Toutes deux étaient par leur époque de vie, proches des chrétiens du Moyen Âge. Claire avait été canonisée en 1255.
Au tout début du siècle, Claire, d’une famille noble d’Assise, est touchée par la prédication de François et va le rencontrer ; à 18 ans, elle s’enfuit de la maison de son père et distribue ses biens aux pauvres.
François l’accueille et lui coupe les cheveux en signe de sa consécration au Seigneur. Elle s’installe alors au couvent de Saint Damien, pour vivre de manière communautaire une pauvreté radicale et une clôture perpétuelle : elle est la fondatrice des Clarisses.
En 1241, des Sarrasins tentent de piller le couvent. Sainte Claire se porte à leur rencontre avec le Saint-Sacrement dans un ostensoir et les met en fuite.
On la représente habituellement dans cette attitude. Ce n’est pas le cas dans la niche de la voûte d’Albi : Claire, auréolée d’or, y porte l’habit des moniales, robe beige et manteau noir. D’une main elle tient le livre, compagnon de sa méditation quotidienne ; de l’autre, elle élève une branche de lis, symbole de pureté.
La vie de Sainte Claire marquait les chrétiens de la fin du Moyen Âge. Elle peut parler tout autant aux hommes et femmes du XXIe siècle. « Ce que tu tiens, écrivait-elle à sainte Agnès de Prague, tiens-le. Ce que tu fais, fais-le et ne le lâche pas. Mais d’une course rapide, d’un pas léger, sans entraves aux pieds, pour que tes pas ne ramassent pas la poussière, sûre, joyeuse et alerte, marche prudemment sur le chemin de la béatitude. » Textes liturgiques :
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